Eh oui, depuis 2001, le Conseil d’Etat est régulièrement saisi de la légalité des dates de chasses aux oiseaux migrateurs.
Après Dominique Voynet en 2001, Ségolène en 2017 (qui avait donné l’ordre oral de braconner en séance publique à l’Assemblée nationale) et tant d’autres, c’est au tour de l’actuel gouvernement d’être rappelé à l’ordre.
Chasser après le 31 janvier des oies porte atteinte au principe de protection complète de ces espèces alors que le ministre de démontre pas, notamment, qu’il n’existe que ce moyen pour prévenir des atteintes « aux écosystèmes » (argument vague avancé par le ministre d’atteinte aux cultures dans d’autres Etats).
L’ordonnance est immédiatement exécutoire, les fusils doivent se taire dès ce soir autour des marres, des gabions et autre « tonnes ».
Enfin, en théorie, car cela fait belle lurette que la loi n’est pas respectée en matière de chasse aux gibier d’eau…